Le Pèlerinage synodal en quelques points
Cette année 2005-2006 est marquée, pour le
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1. Des communautés ouvertes et accueillantes
Comment accueillons-nous celles et ceux qui se présentent, souvent avec des demandes qui peuvent nous déconcerter, nous surprendre ? L’accueil commence par de petits détails, la manière de répondre au téléphone, d’ouvrir une porte, de donner une information, d’accorder un peu d’attention, un sourire, d’accepter de se déranger. Que de personnes se détournent de l’Eglise souvent à cause de ce que nous pensions être un détail et qui a eu pour elles beaucoup d’importance. Ceux qui s’adressent à l’Eglise sont exigeants, ils attendent beaucoup et ils ont raison, savons-nous être attentifs ?
Nous avons à accorder une attention toute particulière aux enfants, aux adolescents, aux jeunes, à ceux qui souffrent d’être seuls, aux couples non mariés, aux nouveaux parents, à ceux qui se croient rejetés, comme les divorcés remariés, à ceux qui connaissent la douleur d’être séparés d’un conjoint, d’un être cher, à cause d’un décès, à ceux qui cherchent, sans trop savoir quoi.
2. Des communautés qui grandissent dans leur connaissance du Christ et dans leur ouverture au monde
Co-naître, co-naissance, c’est ce que nous vivons avec
Pour cela les chrétiens doivent accepter de se former. Comment nos communautés portent-elles la responsabilité de l’éveil de la foi des petits, de la catéchèse et du catéchuménat ?
3. Des communautés qui célèbrent
« Regardez comme ils s’aiment ! »… Peut-on dire aujourd’hui ce que l’on disait des communautés chrétiennes de l’Eglise primitive ? Pourrait-on dire : « Regardez comme ils sont joyeux ! » ? « Je croirai en Dieu quand les chrétiens auront des visages de ressuscités », disait Nietzsche ! Oui, c’est bien le signe que nous avons à donner, celui d’avoir la joie de nous retrouver pour l’Eucharistie afin d’y puiser la force d’aimer comme
Nous mettons souvent beaucoup de soin à préparer nos célébrations, mais le faisons-nous selon nos « sensibleries personnelles » ou dans le respect
4. Des communautés qui appellent
J’aime comparer les communautés à « des chambres d’échos » dans lesquelles doivent retentir les appels du Christ. Chacun de nous est appelé à connaître et à vivre sa vocation, que ce soit en tant que laïcs, prêtres, religieux ou religieuses. Des communautés qui n’enfanteraient pas de vocations seraient comme stériles.
5. Des communautés qui partagent
Savez-vous que tous les organismes caritatifs catholiques confondus font plus pour ce qui est des dons que bien d’autres dont les médias parlent souvent ? Les organismes, confessionnels ou non, ne seront jamais assez nombreux. Les chrétiens n’ont pas le monopole du partage mais en revanche ils n’ont pas de complexe à avoir. Ils ont aussi à entretenir le dialogue avec les autres acteurs sociaux.
Le Concile a redit avec force l’option préférentielle de l’Eglise pour les plus pauvres. Il ne s’agit pas seulement de la pauvreté matérielle mais de toutes les pauvretés, des hommes et des femmes qui souffrent dans leur corps et dans leur cœur. Les exclus, les mal-aimés, les handicapés, les malades, les personnes âgées, isolées. Pour eux, nous ne ferons jamais assez. Pas seulement quand l’émotionnel s’empare de la planète entière comme ce fut le cas en décembre 2004.
Partager, c’est aussi donner du temps, de l’écoute, de l’amour. Et là, il ne suffit pas de se décharger sur des organismes, chacun de nous est directement concerné.
6. Des communautés qui communiquent
« Chacun de vous doit être en mesure de rendre compte de l’Espérance qui est en lui ». Communiquer est « l’être » même de l’Eglise. Elle communique par le témoignage qu’elle donne de sa capacité à débattre et à communiquer en interne, par ce qu’elle offre à voir d’elle même. Par la manière dont ses membres dialoguent : laïcs entre eux, prêtres et diacres, prêtres et laïcs mais aussi entre paroisses, doyennés, communautés religieuses, mouvements… Dans sa façon de rencontrer ceux qui ne partagent pas sa foi, de vivre l’œcuménisme et de dialoguer avec les non chrétiens. La communication est la première étape vers la communion qui ne peut se réaliser que dans une communication en vérité.
Seule la communion, dont l’Eucharistie est le fondement, peut faire de l’Eglise le corps du Christ. Puisse la démarche synodale nous aider à y parvenir.
+ Mgr Jean-Michel di Falco Léandri
Evêque de Gap
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Pour vivre ce pèlerinage synodal, voici quelques liens pratiques :
- Le programme jusqu'à la Pentecôte 2007
- La prière du pèlerinage synodal
- Pour demander la carte du pèlerinage synodal
- Le pèlerinage synodal dans le doyenné de Gap
- Le pèlerinage synodal dans le doyenné de l'Embrunais
- L'album photo du pèlerinage synodal
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